En 1803, Le ministre de l'intérieur, le grand chimiste Chaptal, mandate J.-B. Biot pour « prendre des renseignements exacts sur le météore qui a paru aux environs de l'Aigle le 6 floréal an 11 ».
Biot va mener « une remarquable enquête, chef d'œuvre de rigueur scientifique qui se lit comme un roman policier » [J.-P. Poirier, Ces pierres qui tombent du ciel, Fayard, 1999].
« On en conclura sans le moindre doute que le fait sur lequel ces preuves se réunissent est réellement arrivé, et qu'il est tombé des pierres aux environs de l'Aigle le 6 floréal an 11. »